13.4.06

J'aime

La bande dessinée

Déjà tout petit, je dessinais dans les marges de mes cahiers. Sans avoir la patte d'un grand dessinateur, j'ai longtemps caressé l'idée de m'inscrire à des cours de dessin pour devenir dessinateur de B.D.

Mes parents m'ont finalement convaincu d’entreprendre des études plus "sérieuses ".

J'ai toujours aimé la B.D. Sans doute cela vient-il de la découverte précoce de Tintin que mon père nous lisait le soir avant de nous endormir. Il imaginait toutes les voix et les bruitages ; on se croyait au cinéma. Ma mère possédait toute la collection depuis sa jeunesse. Plus tard je me suis abonné à Spirou (une autre de mes séries préférées de jeunesse) et à (A Suivre).

Moebius, pour son talent graphique, est mon auteur favori. Il signe les albums de "Blueberry" sous le pseudonyme de Gir ou Giraud, mais il s'éclate pleinement en dessinant des œuvres de science-fiction complètement déjantées : "faribole sidérales", "l'homme est-il bon?" et autres "major fatal".

J'apprécie Tardi, dont je viens de relire toute l'œuvre : "Polonius", "La vaisseau fantôme", les "Adèles Blanc-sec" et "Brindavoine".

J'aime encore la gouaille de Cabanes, la chaleur de Ferrandez. Le style inimitable de …

Parfois la nostalgie de Crespin, dans "Marseil" me revient.


Le jardinage

Je suis plus un paysan, un homme de la terre, qu'un marin ou un aventurier. J'ai besoin du contact de la glaise, j'ai la patience du semeur. Dans mon petit jardin de ville (il dépasse à peine un are), j'ai planté des légumes et des fruits pour montrer à mes enfants la générosité de la terre. Quel plaisir de leur ouvrir la porte et de les emmener cueillir des framboises, des fraises des bois, des tomates, des courgettes. J'ai sauvé les deux poiriers découverts dans ce jardin abandonné. Depuis deux ans, je n'ai pas encore beaucoup de poires, mais je vous en reparlerai à l'automne.

Le travail de la terre me calme du stress de la vie politique. Le dimanche après-midi y est souvent consacré....



La politique

Pour paraphraser Obélix, " je suis tombé dedans quand j’étais petit ". J’ai neuf ans lorsque mon père, Georges Clerfayt, est élu député au Parlement fédéral lors de la grande avancée du FDF qui passe alors de 5 à 10 députés. Depuis, ma jeunesse a été rythmée par les campagnes électorales, et elles furent nombreuses dans les années septante! Très jeune, j’ai plié et distribué des tracts, collé des affiches (je suis devenu un expert), harangué les électeurs indécis qui s’approchaient des bureaux de vote en les appelant à voter pour mon papa. J’en ai conservé un intérêt permanent pour la chose politique : je ne manque aucune soirée électorale retransmise sur les écrans de télévision, en Belgique, en France ou ailleurs.

Au-delà de l’anecdote, mon père m’a transmis le goût de la chose publique : la recherche de l’intérêt général. Comment la société s’en sortira-t-elle mieux ? Quels sont les mécanismes à l’œuvre ? Quelles sont les valeurs qui doivent nous guider ?

La politique, c’est comprendre les évolutions de la société, analyser les enjeux, saisir les opportunités pour faire avancer la société.

J’aime cette phrase de Sénèque (citée par Jacques Simonet en juillet 1999 au Parlement régional) : " Ce n’est pas parce que les choses sont compliquées que nous ne faisons rien, c’est parce que nous faisons rien que les choses sont compliquées ".